Interrogée au sujet du Jardin des Sciences, Astrid Chevolet apporte sa vision de ce lieu de médiation. « C’est un lieu à la fois physique et intellectuel de partage des sciences. Un lieu de rencontre entre les personnes qui sont dans l’université et le monde extérieur. Notre rôle, c’est la médiation des sciences. La rencontre et le partage de la recherche et de la réflexion qui se fait au sein de l’université ». Depuis des années, le Jardin des Sciences remplit son rôle de médiation scientifique grâce à l’organisation de conférences ouvertes gratuitement au public. Plus récemment, les dons récoltés par la Fondation Université de Strasbourg ont permis d’enrichir la programmation des conférences. Une nouvelle plage horaire est apparue le lundi soir et des amphithéâtres mieux équipés sont à présent disponibles pour recevoir ce type d’évènements. Les dons ont aussi permis d’accueillir des invités prestigieux en prenant en charge les frais de leurs déplacements. Des conférences ont ainsi été menées par Yves Frénot (directeur de l’Institut Paul Emile Victor), Francis Rocard (directeur de recherche du Centre National d’Études Spatiales) ou encore Marylène Patou-Mathis (chercheuse au musée de l’Homme et commissaire de l’exposition Neandertal au musée de l’Homme) qui s’est déplacée depuis le Québec. La multitude de conférenciers a apporté une pluridisciplinarité aux évènements du Jardin des Sciences.
Les dons ont non seulement rendu la programmation des conférences plus variée et qualitative, mais ils ont aussi permis au Jardin des Sciences de se déployer dans la région. « Aujourd’hui, nous programmons 100 conférences par an à Strasbourg, à Haguenau, à Barr, à Molsheim et avec probablement une nouvelle antenne à Bischwiller. Nous n’aurions jamais pu le faire sans les dons » explique Astrid Chevolet. Plus de 10 000 personnes par ans assistent ainsi aux conférences du Jardin des Sciences. « Nous avons triplé notre fréquentation », déclare-t-elle.
Cependant, tout le monde ne peut se rendre aux évènements et le Jardin des sciences compte pallier cela en enregistrant les conférences pour les rendre disponibles en ligne. Les auditeurs peuvent déjà avoir accès à des vidéos sur la plateforme Pod : https://pod.unistra.fr/jardin-des-sciences/.
Par la suite, un investissement dans un matériel professionnel permettra au Jardin des Sciences de produire des enregistrements de meilleure qualité. Entre le déploiement d’une antenne à Bischwiller et l’amélioration des ressources en ligne, Astrid Chevolet a toujours des projets pour rendre les conférences du Jardin des Sciences plus accessibles.
Elle reste reconnaissante des dons qui ont été effectués jusqu’à maintenant et qui ont déjà grandement contribué à programmation des conférences. « Nous tenons vraiment à remercier les donateurs qui nous permettent de faire un travail de qualité parce qu’il y a une différence entre avant et après. ».