Ce dispositif d’accueil résulte d’une collaboration entre plusieurs services de l’université, l’IIEF et le CROUS. L’université travaille également en collaboration avec les services de l’Etat et des associations.
L’université de Strasbourg fait partie du réseau MEnS (Migrants dans l’enseignement supérieur) qui est composé d’établissements d’enseignement supérieur, d’associations, d’organisations publiques ou privées œuvrant pour le développement d’une politique volontariste en matière d’accueil des étudiants et chercheurs en exil dans l’enseignement supérieur.
Le réseau a pour objectif de permettre :
« Le Français, c’est une question de survie pour les réfugiés. Ils apprennent en 3 mois ce que d’autres mettent 6 mois à apprendre. »
Mady Trescarte, enseignante en Français Langue Etrangère.
L’Université de Strasbourg est engagée sur des sujets sociétaux et humains. La solidarité de ses personnels et de ses étudiants s’est déjà manifestée auprès des victimes des séismes de Haïti et de l’Aquila ; elle s’est renouvelée auprès des étudiants-réfugiés syriens et irakiens avec le déploiement d’un dispositif d’accueil spécifique dès la rentrée 2015.
En 2015-16, l’Université de Strasbourg a été parmi les premières universités de France à proposer aux réfugiés venus du Proche et du Moyen-Orient d’entamer, de poursuivre ou de reprendre leurs études supérieures. Elle a pour cela voté la dispense des frais d’inscription pour ces personnes et leur a offert de suivre des cours de français langue étrangère (FLE) validant le diplôme universitaire de l’Institut International d’Etudes Françaises (IIEF).