Ce projet vise à identifier de nouveaux substrats neuronaux essentiels dans le développement du trouble de l’usage des opiacés. Ce trouble se caractérise par une consommation problématique d’opiacés entraînant une détresse psychologique ainsi que des déficits dans les interactions sociales. Il affecte nos sociétés depuis des siècles. L’opium, extrait de la graine de pavot (Papaver somniferum), est utilisé depuis plus de quatre mille ans à la fois pour ses propriétés médicinales et pour ses effets récréatifs, procurant un soulagement de la douleur et un état d’euphorie. La morphine, isolée en 1805 comme le principal principe actif du pavot, demeure à ce jour l’analgésique le plus puissant en médecine moderne, malgré ses effets secondaires sévères et son fort potentiel addictif. L’héroïne, une forme diacétylée de la morphine, a été commercialisée en 1898 comme un opiacé prétendument non addictif pour le traitement de la toux et de l’asthme. Cependant, elle est rapidement devenue un problème sociétal majeur.
Plus récemment, une véritable « épidémie opiacés » s’est développée dans les pays occidentaux. La sur-prescription d’antalgiques opioïdes au cours des vingt dernières années a entraîné une augmentation drastique de leur usage non médical, accompagnée d’une hausse alarmante des décès par overdose et d’une transition vers la consommation d’héroïne. De plus, la disponibilité croissante d’opioïdes synthétiques à bas coût, tels que les fentanyls non pharmaceutiques, alimente davantage cette épidémie.
L’objectif principal de ce projet est d’identifier les régions cérébrales clés impliquées dans le trouble de l’usage des opiacés, puis de déterminer la fonction des neurones dans ces zones en réponse aux opiacés. Cette recherche combinera l’analyse de l’activité neuronale à l’échelle locale et à l’échelle du cerveau entier afin de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents à cette dépendance.
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