En Europe, les troubles d’usage de substances psychoactives, plus communément appelés addictions, représentent un problème majeur de santé publique. En effet, en 2022 environ 83,4 millions d’adultes, soit 29% de la population européenne, rapportaient avoir consommé une ou des substances psychoactives au cours de l’année écoulée. Parmi ces substances, l’usage de cocaïne est en constante augmentation ces dernière années et cette drogue est aujourd’hui considérée comme la seconde substance illicite la plus consommée en Europe, juste après le cannabis, avec environ 3,5 millions de consommateurs.
Malheureusement le pouvoir addictif de la cocaïne est important et conduit souvent à des troubles de l’usage, caractérisés notamment par une perte de contrôle de la consommation et des symptômes de manque lorsque la substance n’est plus disponible ou lors des phases d’abstinence.
Un autre aspect important, si ce n’est le plus important, de la pathologie est le risque élevé de rechute lorsque les usagers essayent d’arrêter ou simplement de contrôler leur consommation. En effet, parmi les patients pris en charge pour troubles d’usage de cocaïne, 50% ont déjà été pris en charge pour le même trouble. Cet important taux de rechute démontre bien qu’une fois la pathologie installée la vaste majorité des patients peinent à se sortir du cercle vicieux dans lequel la cocaïne les a amenés.
Le but de ce projet est d’étudier les réseaux cérébraux responsables de la rechute à la cocaïne. Nous cherchons également à mieux décrire et comprendre les facteurs environnementaux, notamment le stress et l’environnement social, susceptibles de conduire au phénomène de rechute.
Ce projet préclinique a le potentiel de révéler de nouvelles cibles cérébrales responsables du phénomène de rechute mais aussi de mieux comprendre comment certains facteurs de risque, tels que le stress ou l’environnement social, peuvent participer à un tel phénomène.
Les dons obtenus participeront directement à l’achat d’équipements nécessaires à la modélisation de l’addiction chez l’animal (cages opérantes), l’étude des circuits cérébraux (imagerie calcique) ainsi qu’aux analyses moléculaires (séquençage ARN). De plus, une partie de ces dons servira aussi à la communication grand public des résultats obtenus (conférences et séminaires).
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