L’Université de Strasbourg a commencé un nouveau projet archéologique en Égypte, en collaboration avec l’Institut français d’archéologie orientale, le CNRS et le Ministère du tourisme et des antiquités de l’Égypte. Dès la première campagne de fouille, en 2018, les résultats ont suscité un retentissement mondial, qui s’est confirmé lors de la campagne de 2019. Les fouilles, situées dans la vallée menant aux célèbres temples funéraires de Deir el-Bahari, ont révélé la présence d’un gisement intact de structures et d’objets remontant au début de la 18e dynastie (3500 ans), dans un état de conservation extraordinaire. La qualité des informations historiques et anthropologiques ainsi conservées, couplée à l’usage de méthodes de fouille innovantes, annonce des progrès importants pour une meilleure compréhension des gestes et rituels liés à l’accompagnement des défunts dans l’au-delà et pour l’identification des traces laissées par les mille petits métiers nécessaires au bon fonctionnement d’une nécropole des élites dans l’Égypte ancienne.
La possibilité de continuer ces travaux sur ce site, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco, dépend non seulement de la qualité de nos travaux scientifiques, mais aussi du sérieux et de la continuité de l’investissement humain et technique que nous serons capables de démontrer. Pour le maintien des autorisations de fouilles scientifiques, l’Égypte donne légitimement la priorité aux institutions qui organisent de façon régulière les missions d’étude sur le terrain et assurent la sécurité et la sauvegarde de première urgence des trésors patrimoniaux mis au jour. Pour relever ce challenge, le soutien de mécènes est essentiel pour notre stratégie scientifique, notamment pour maintenir la continuité des recherches sur le terrain entre deux financements exceptionnels sur appel à projet (dont le renouvellement est par définition irrégulier et soumis aux aléas des concours).
Concrètement, une campagne de fouille telle que celle accomplie en 2019 représente une dépense de 45 000 € permettant de couvrir les frais d’intendance (déplacement, logement, nourriture), l’encadrement de l’équipe par des scientifiques (doctorants ou chercheurs) pendant la durée de la fouille, de recruter en Égypte une équipe de techniciens de fouille pendant 50 jours ouvrés et de financer les dépenses techniques nécessaires à la fouille (achat de matériel de fouille et de conservation sur place, dépenses énergétiques, travaux de menuiserie pour la protection des objets découverts, etc.).
La presse en parle :
Le lundi 29 janvier 2024, les équipes du laboratoire Archéologie et Histoire Ancienne : Méditerranée-Europe – Archimède (CNRS/Université de Strasbourg/Université de Haute-Alsace) ont pu analyser au scanner cinq momies égyptiennes dans une clinique vétérinaire afin d’en savoir plus sur leur contenu et sur les rites d’embaumement de l’époque. Cette opération vise notamment à vérifier si chaque momie, acquise à la fin du 19e et au début du 20e siècle par l’Université de Strasbourg, contient bien un animal, à identifier l’espèce, les causes du décès ou encore les procédures de momification. Le tout, sans altérer les momies.
Pour en découvrir davantage :
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